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Accueil » Le Papier » Petites mises au point
LA TROISIEME DIMENSION BIEN SUR LA QUATRIEME ET POURQUOI PAS LES DEUX PREMIERES ? Aujourd'hui, la quasi totalité des papiers fabriqués (même artisanalement) sont séchés artificiellement. Sur les machines, cela se fait à grande vitesse, en tension, et cela s'accompagne d'un surfaçage. Dans les fabriques artisanales, le plus souvent on se contente de chauffer le séchoir, mais il arrive qu'on profite des moyens modernes pour faire d'une pierre deux coups et sortir une feuille quasiment terminée d'un tambour sécheur. Rappel historique. De la deuxième moitié du XIIIème siècle, jusqu'à la fin de la première moitié du XIXème siècle, dans la continuité des papiers Arabo-Andalous, le papier Occidental est fabriqué à partir de vieux chiffons. Ces chiffons sont principalement constitués de linges usés tissés de lin et de chanvre. On peut y ajouter des filets de pêche, des voiles de bateaux, divers cordages. Il n'est pas rare de trouver dans des papiers considérés comme médiocres, d'importantes traces de laines colorées (c'est pour cela qu'on les repères facilement) de la paille, et des traces de coton. À partir de la révolution industrielle, on voit apparaître des proportions de plus en plus importantes de coton, au fur et à mesure que les cotonnades anglaises puis celles du nord de la France commencent à se retrouver dans les circuits de récupération. |
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