.....60. La fermentation ou le pourrissage rend le papier uni, caillé, doux, et lui donne du poids. Si elle est arrêtée trop tôt le papier en devient crud, dur, léger, fort, mais exige plus de tems pour être travaillé ; la fécule voltige et se dépose moins facilement. C'est une matière sauvage, suivant le langage des ouvriers. .....
.....64. La mouillée, au sortir du pourrissoir, se porte au dérompoir ou à la faux : c'est une lame du fer tranchante, fixée verticalement sur un établi, ou dans une pierre, bordée ou environnés de planches en forme de caisse, de six pieds de long sur quatre de large et deux de profondeur. Le gouverneur (c'est dans d'autres endroits un apprenti), assis devant cette faux, prend les drapeaux des deux mai.....
.....i ne seraient point armés de fer ; ces dégorgeoirs nettoieraient mieux le chiffon, que ne peuvent faire les ouvriers qui le remuent à force de bras. Au reste, l'opération du lavoir n'est pas usitée en Auvergne : ce qui prouve qu'on peut à la rigueur s'en passer, et trouver ce lavage dans l'action même du moulin que nous allons décrire. .....
.....69. Les chiffons déjà préparés par la fermentation, par la faux et le lavage, sont en état d'être broyés, triturés, et ré duits en une pâte claire, par le moyen des pilons, ou par le moyen des cylindres, suivant l'usage de chaque pays. .....
.....ption d'une des plus belles fabriques qu'il y eût en Auvergne au tems où feu M. des Billettes travaillait à la description de cet Art. Elle est placée en un lieu nommé la Grande-rive, dans la plaine du Livradoir, arrosé de la Dore, petite rivière qui se jette dans l'Allier environ à huit lieues de Riom. Ses moulins sont situés à la chute d'une très-grande quantité d'eau, qui sort d'entre des monta.....
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